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Elles ont dans le regard cette étrange assurance
Et quel que soit le temps leur teint est lumineux.
Parfois seules et pensives, absentes et comme en transe
D'autres fois si présentes, jusqu'à voler nos yeux
Mais toujours attirantes, légères et enivrantes
Quand glisse sur leur peau cette lumière obsédante.
Cet éclat singulier semble durer toujours,
Il ne saurait tromper : c'est celui de l'amour.
Aux femmes amoureuses qui rallument le monde
Font éclore des sourires et naître des envies ;
Qui captent l'attention sans crier à la ronde
Et rien qu'en étant là nous égayent la vie,
Il faut rendre justice, cesser d'être rebelle
Et faire l'aveu d'un crime : vous êtes vraiment belles.
Aux femmes amoureuses dont la couleur du cœur
Porte à leurs joues rosées et à leurs yeux rieurs
Le brillant satiné d'un tout nouveau bonheur,
On ne peut résister à offrir le meilleur.
On donnerait pour elles ce que la Terre recèle
Jusqu'à ce qu'elles croient qu'encore on les harcèle.
C'est souvent de ces dames que l'on s'éprend d'un coup
Et l'inconnu qu'elles aiment, que l'on maudit beaucoup.
Car ce privilégié qui laisse son empreinte
Sur ce si doux visage et cette âme comblée
Sait-il vraiment la chance qui est sienne, en l'étreinte,
En cette nuit câline, qu'ensemble ils vont passer ?
Aux femmes amoureuses qui rallument le monde
Font éclore des sourires et naître des envies ;
Qui captent l'attention sans crier à la ronde
Et rien qu'en étant là nous égayent la vie,
Il faut rendre justice, cesser d'être rebelle
Et faire l'aveu d'un crime : vous êtes vraiment belles.
© LAFFREUX 2000